Marie Noe

Marie Noe et Arthur Noe se sont mariés et ont commencé à avoir des enfants en 1948. Elle a donné naissance à dix enfants (1949-1968) qui sont tous morts mystérieusement dans les mois qui ont suivi leur naissance : un mort-né, un mort à l'hôpital quelques heures après la naissance et les autres avant d'avoir atteint l'âge de 14 mois.

La police et le centre médical où Marie Noe a amené ses enfants ont déclaré qu'ils étaient tous décédés de causes naturelles, de la mort au berceau ou du syndrome de mort subite du nourrisson. Elle n'a pas été inculpée de meurtre ou de négligence, son mari et sa communauté l'ayant jugée innocente.

Un article du Philadelphia Magazine a été publié en 1998, relatant son histoire sans toutefois révéler son nom, ramenant l'affaire dans les médias. En 1998, Marie Noe a avoué qu'elle avait tué ses enfants. Au cours de son interrogatoire de douze heures, elle a avoué à la police qu'elle avait tué quatre de ses enfants, mais qu'elle n'était pas sûre de ce qu'il était advenu des quatre autres ni de la raison pour laquelle cela s'était produit.

Lors du premier meurtre, elle a déclaré : "Il pleurait tout le temps. Il ne pouvait pas me dire ce qui le dérangeait. Il n'arrêtait pas de pleurer... il y avait un oreiller sous son visage... j'ai pris ma main et j'ai enfoncé son visage dans l'oreiller jusqu'à ce qu'il s'arrête de bouger".

Noe a plaidé coupable de meurtre au second degré et a été condamnée à cinq ans d'assignation à résidence et vingt ans de mise à l'épreuve. Une peine inhabituelle pour un cas inhabituel. Marie a accepté de plaider coupable pour obtenir une peine plus clémente et de se soumettre à des études psychiatriques pour comprendre pourquoi les mères tuent leurs enfants. En 2001, des psychiatres ont déclaré au tribunal que Noe souffrait d'un trouble de la personnalité.désordre.

L'histoire de Marie a fait l'objet d'un livre intitulé Le berceau de la mort par John Glatt.